Le grand retour en Europe

• Nous avons accumulé beaucoup de fatigue.
• Nous sommes restés de plus en plus longtemps à chaque endroit, nous nous sommes de plus en plus imprégnés de l’ambiance et nous avons visité un peu moins.
• Nous sommes arrivés de plus en plus tard à l’aéroport… et nous avons bien failli manquer quelques avions.
• Nous avons appris à dormir sans volets et avec de voisins plutôt bruyants (coqs, chiens, minarets, routes, etc.).
• Nous avons revu à la baisse notre seuil de confort.
• Nos sacs à dos ont toujours été trop lourds, même si on s’est améliorés. Merci Nanou et Juju d’avoir embarqué une partie de nos affaires lors de votre visite. Verdit de notre dernier voyage: 50 kilos à nous 4.

• Devoir affronter la perte de notre petit Chewy, renversé par une voiture, qui a rejoint les étoiles beaucoup trop tôt.
• Se faire voler passeports, permis de conduire, ordi, tablette, caméra, téléphone, etc. au Chili…. Puis se faire annoncer par l’ambassade que le tour du monde était terminé et qu’il fallait rentrer en France avec des passeports provisoires. Mais c’était sans compter sur notre débrouillardise!
• Arriver en Argentine sans pesos argentins, le jour de Noël, avec tous les hôtels fermés, les ATM vides, sans carte sim et avec Camille malade comme un chien. Puis enchaîner les bus parce que c’est tout ce qu’ou pouvait faire avec seulement une carte de crédit. Merci à ce gentil monsieur argentin qui nous a partagé sa connexion internet pour que nous puissions réserver un hôtel et à ce touriste allemand de nous avoir changé nos 20 derniers dollars pour que nous puissions prendre un taxi.

• Rouler pendant des heures et des heures avec pour tout décor des exploitations pour l’huile de palme.
• Voir à quel point le plastique envahit et détruit notre terre. Dans les pays pauvres, le plastique est partout et on se rend mieux compte. En Europe, on le cache on l’emmène loin de nos yeux, mais le problème n’est que déplacé….
• (Cécile) Demander à la coiffeuse de couper les pointes et revenir avec 30 centimètres de cheveux en moins! Les centimètres doivent être différents au Cambodge!
• Maudire les chauffeurs de taxi partout dans le monde. Vive Grab et Uber… et même PassApp pour réserver son tuk-tuk en ligne!

• On se concentrerait peut-être plus sur les animaux pour organiser notre parcours.
• On ferait plutôt deux voyages de 6 mois au lieu d’un seul d’un an (pour avoir tout le temps l’énergie nécessaire pour découvrir les pays).

• Attention au trou!
• Mais ils sont fous!
• C’est quand qu’on arrive?
• T’as du Wi-Fi?
• C’est trop beau!

• 362ième jour.
• 41 avions pris.
• Plus de 50 bateaux pris.
• 18 pays à notre actif.
• Lieux ajoutés à notre planning initial: les Philippines, Londres et l’Italie.
• Champion du monde du nombre de paires de lunettes de soleil volées/perdues/cassés: Patrick (4).
• Les extrêmes de températures affrontées: 56,6° dans la vallée de la mort (un record mondial, quand même!) et 1° sur le lac Titicaca (et on dormait dans une cabane faite de roseaux!).
• Nombre max de couvertures sur un seul lit: 9 (Lac Tititcaca). Pas besoin de chercher ta position pour dormir: tu peux plus bouger.
• Moyens de locomotion différents empruntés: on ne compte plus! Nos pieds, voiture, avion, bateaux en tout genre (barque, bateau à longue queue, pirogue, ferry, catamaran, …), tuk-tuk de toute espèce, moto-cagette, pick-up , train, bus, téléphérique, métro, bus, autocar, vélo, buggy, ...
• Record du nombre de pays traversés / nombre de jours : 5 pays en 3 jours.

Nous sommes heureux de voir notre retour approcher, parce que beaucoup de gens et de choses nous manquent, et aussi parce que nous sommes impatients de retrouver des bases rassurantes (une maison, un travail, etc.), mais se dire que ce conte de fée est terminé est assez déstabilisant. On ne sait pas trop si on doit être tristes ou heureux...

Ce qui est certain, c’est que, en rentrant, on va:

• Festoyer avec les amis.
• Manger (et boire) tout ce qui nous a manqué.
• S’acheter des nouveaux vêtements.
• Se reposer.
• Boycotter les produits à base d’huile de palme, dont le Nutella, et revoir à la baisse notre production de déchets.